Être en sécurité de son habitation en vivant dans une zone inondable

Les inondations peuvent causer des dommages importants à une habitation.

Il est essentiel d’apprendre à protéger sa maison afin de minimiser les effets négatifs de ces incidents.

Voici les remèdes que vous pouvez utiliser si votre maison est située dans une zone inondée.

Comment protéger son habitation dans une zone inondable?

La protection de son habitation dans une zone inondable nécessite l’imperméabilité de toutes les portes et fenêtres.

En effet, l’eau peut entrer par ces ouvertures en cas d’inondation.

Des systèmes anti-inondation à la manière des batardeaux peuvent être utilisés pour les rendre étanches.

Si le niveau d’inondation est supérieur à 1 mètre, ces dispositifs ne sont pas adaptés.

En conséquence, la structure de l’appartement peut être compromise en raison des pressions exercées sur les murs.

En outre, les batards ne peuvent pas empêcher indéfiniment l’intrusion d’eau.

Ils ne tiendront pas si l’inondation dure plus de 48 heures.

Il semble prudent d’effectuer des tâches spécifiques pour sauvegarder sa résidence dans une zone inondable.

Ceux-ci permettent de limiter les dégâts qui peuvent être causés par une crue.

Le type de travaux à effectuer est déterminé par les caractéristiques de la maison et le risque d’inondation auquel elle est exposée.

D’une manière générale, il est recommandé de retirer de la maison tout équipement potentiellement dangereux, comme les câbles électriques et les appareils électroménagers.

Des dispositifs anti-refoulement doivent également être installés.

En outre, il convient d’utiliser des matériaux résistants à l’eau.

Pour le sol, par exemple, utilisez du ciment ou du béton avec une planche solide.

Lors de la construction d’une maison ou d’un investissement dans une zone inondable, veillez à ce que le premier plancher de votre nouvelle habitation soit construit au-dessus d’une cote de référence du PPRI (Plan de prévention des risques naturels d’inondation) ou de la cote des PHEC (plus hautes eaux connues) de votre commune.

En conséquence, l’eau n’entrera pas dans l’habitation s’il se produit une inondation inférieure ou égale à la cote de référence.

Assurance d’habitation : Que prend-elle en charge ?

En France, même si la loi impose la souscription d’un contrat d’assurance habitation, il est fortement recommandé de le souscrire dans une zone non sujette aux inondations.

Le contrat doit inclure une assurance contre les catastrophes naturelles.

En effet, la garantie dégâts des eaux des polices d’assurance habitation ne couvre pas les dommages causés par une inondation.

En cas d’inondation, seuls les coûts qui sont directement liés à la résidence sont pris en compte.

C’est notamment le cas des frais de pompage, de nettoyage et de désinfection.

En outre, les pertes matérielles causées par la stagnation de l’eau ou l’humidité dans le logement sont couvertes.

Les frais engagés par votre relogement dans le cas où votre logement a été rendu inhabitable par l’inondation seront à votre charge.

En revanche, une police d’assurance habitation ne couvre rien à l’extérieur de la maison.

Par conséquent, si une inondation a détruit votre abri de jardin ou votre voiture, vous ne serez pas remboursé.

En cas de rupture de contrat, le contrat peut prévoir une franchise à la charge du garant.

A défaut, l’assureur a le droit d’appliquer la franchise légale définie par la décision.

En règle générale, une police d’assurance est nécessaire pour protéger une habitation située dans une zone inondée.

Pour bénéficier d’une indemnité d’assurance en cas de catastrophe naturelle, une déclaration officielle de catastrophe doit avoir été publiée dans le journal officiel du gouvernement.

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Que faire en cas de sinistre ?

Il existe une certaine procédure que vous devez suivre pour être indemnisé si votre habitation a été endommagée par une inondation.

Vous disposez de dix jours pour informer votre compagnie d’assurance d’une catastrophe naturelle qui a été signalée dans le journal officiel.

En cas de catastrophe naturelle catastrophique, ce délai peut être prolongé.

Votre déclaration doit comprendre une chiffrée de tous les biens qui ont été asservis ou perdus, ainsi qu’une description de la nature des dommages que vous avez subis.

Veillez également à fournir tout document justificatif, tel que des images ou des vidéos, à votre assureur.

Pensez à fournir des factures d’achat ou de réparation, des contrats de location, des documents notariés, etc. pour prouver l’existence et la valeur des objets susmentionnés.

Vous verrez une disposition dans les deux mois qui suivent la déclaration de sinistre ou la publication de l’état d’urgence de catastrophe naturelle.

En ce qui concerne le montant global de l’indemnisation, vous devez vous attendre à le recevoir dans les trois mois suivant la réception de la description des dommages ou la publication de l’action interrompue.